UN NOUVEAU VIRUS A BLEGNY...

Dans de nombreuses religions, les pratiquants doivent au moins une fois par an se retirer de la vie active pour une période d’intériorité, de réflexion. Cette fois, c’est chaque être humain sur cette terre qui a dû adopter cette attitude de repli, d’ascèse forcée.

L’opportunité de faire le point, de considérer notre situation face à la souffrance, la maladie, la mort avec, pour certains, la rencontre avec l’inéluctable.

Mais aussi, au milieu de la cacophonie des médias, du tintamarre des spécialistes qui défilent devant les écrans, c’est l’occasion de réfléchir à des lendemains qui seront, nous l’espérons, emplis d’espoir et de projets positifs.

Verrons-nous en effet davantage de respect pour nos ressources énergétiques, dans notre alimentation, notre mode de consommation, notre productivité jugée trop excessive ? Un nouvel équilibre devrait être trouvé.

Nos relations : saura-t-on éviter de considérer l’autre comme un danger, une source de nuisance ? L’appel à la délation, les médias avides de sensation, notre tendance à mépriser les autres ne nous entraînent-ils pas à perdre le sens de notre humanité.

A Blegny, nous sommes loin de ces considérations. Les prés en fleurs, la nature en effervescence nous ont permis d’accéder à un univers mental positif ;  nos liens d’amitié se sont renforcés, même dans l’absence ou par l’absence, nos rencontres ont été virtuelles et non tactiles, mais n’ont fait que désirer davantage une vraie rencontre. L’absence crée le désir. Nos commerces locaux ont tenté, dans ces circonstances, de nous offrir le meilleur, malgré les pertes inéluctables. Qu’ils en soient remerciés.

De même, dans le secteur hospitalier, dans les relations de voisinage, dans les liens familiaux. Chacun, chacune a dû re

JPA le 26/05/20 à 12:36

Article paru dans le Blegny Initiatives n°519 : Mai 2020