Lucien Ernst
A Housse, à Blegny, à Saive, … il est connu pour sa bonne humeur, sa sympathie et sa convivialité.
Depuis son plus jeune âge, alors qu’il en a 83 aujourd’hui, il rayonne de par sa générosité, son investissement pour les autres, pour le bien commun, pour le monde associatif et sportif.
On le croise très souvent ; en semaine au point chaud de Barchon, le week-end dans tous les clubs de marche de la région, …
Mais ce que l’on connait moins de lui, c’est qu’il est avant tout un artiste…
Lucien Ernst est né le 4 mai 1942 à Housse. Après avoir fréquenté les écoles primaires de Housse et de Saint Remy, il poursuit des études de tourneur-ajusteur à l’Institut Saint Joseph de Cheratte-Hauteur. Cependant, depuis toujours, il souhaitait devenir graveur sur armes.
A 17 ans, il entre à l’atelier de gravure de la Fabrique National d’Herstal sous la houlette du maître graveur Felix Funcken. Après sa première période qui sera essentiellement consacrée au dessin, il entame l’apprentissage de la gravure sur plaques en zinc, ensuite sur laiton et enfin sur acier. Le but final des différents apprentissages étant bien entendu d’amener, le plus rapidement possible, tous les jeunes apprentis à la production sur armes en s’exerçant sur de petites pièces (s/g) du fusil automatique « 5 coups » (Macana).
Après son service militaire, il revient à la Fabrique pour y exercer son métier à temps plein.
Mais dans le but de perfectionner son travail, il s’impose de nombreuses soirées à s’exercer sur des supports en acier afin de lui permettra d’acquérir une qualité de travail, ce qui l’amènera plus tard à effectuer des commandes pour des armureries liégeoises.
Dans les années 1970, l’atelier de gravure de la F.N. comptera pas moins de 180 graveurs sur armes. A l’époque, l’usine sortait journellement plus ou moins 1500 fusils automatiques « 5 coups » gravés.
EW le 19/09/25 à 8:40